Mylène Henripin août 20, 2019 Aucun commentaire

Assurance vie : êtes-vous suffisamment couvert?

Assurance vie : êtes-vous suffisamment couvert?

On entend souvent que les Québécois sont surassurés, surtout lorsqu’il est question d’assurance vie. S’il est vrai qu’un excès de prudence ne peut pas faire de mal, adhérer à une telle police n’est pas essentiel pour tout le monde.

Avez-vous besoin d’une assurance vie individuelle?

Environ 88% des employeurs nord-américains proposent une assurance vie dans leur plan collectif, il s’agit du troisième avantage social le plus fréquent. Il est donc probable que vous souscriviez déjà à ce type de police de base. En général, l’indemnité qu’elle offre couvre un an de votre salaire. Si c’est votre conjoint assuré par le même contrat qui décède, on parle normalement d’un montant de 10 000$ ou 20 000$.

Pour certains, c’est amplement suffisant. Si vous êtes célibataire, sans enfants mineurs ou sans dettes transférables à votre entourage, vous n’avez peut-être pas besoin d’une protection supplémentaire. Il suffit de calculer l’ensemble de vos obligations (principalement vos dettes) et d’y soustraire vos actifs (REER après impôt, maison, CELI, placements…).  Si le résultat est positif, maximiser votre patrimoine pourrait être préférable.

Avant d’entamer vos recherches, posez-vous donc la question suivante : si vous décédiez demain matin, est-ce que quelqu’un serait soudainement accablé par un lourd fardeau financier?

Un produit pour chaque situation

Si vous avez répondu oui à la question précédente, commencez par identifier vos besoins. En général, deux raisons poussent les gens à souscrire à une assurance vie : l’endettement (prêt, hypothèques…) et la responsabilité financière (enfant, parent, conjoint). L’assurance vie leur permet ainsi de ne pas transférer de fardeau à leurs proches. Demandez-vous ensuite si ces obligations sont permanentes ou temporaires.

Les enfants et votre hypothèque, par exemple, engendrent des charges financières passagères : vos enfants deviendront adultes et votre hypothèque sera éventuellement remboursée. Il devient alors préférable d’adhérer à une assurance vie dont la durée couvrira celle de vos obligations. Il peut s’agir de 10, 20 ou même 60 ans. Puisqu’elles ont une échéance, ces assurances sont beaucoup plus abordables. Elles vous permettent également de réévaluer vos besoins à la fin du contrat. Vous pouvez ainsi reconduire votre police, en prendre une différente ou vous en passer.

Les situations dans lesquelles une assurance permanente est essentielle sont moins courantes. Contrairement aux produits temporaires, ces polices ont des primes au montant fixe et vous couvrent durant toute votre vie. Elles sont généralement privilégiées par les gens qui sont responsables d’enfants handicapés qui ne seront jamais autonomes. Une assurance permanente peut également vous servir si vous souhaitez financer un don à une œuvre de charité et même si vous avez un patrimoine important à protéger ou bonifier. L’indemnité qui sera versée à vos héritiers leur permettra alors de couvrir les dettes fiscales associées à votre succession et de maximiser la transmission de votre patrimoine.

Au-delà de ces cas de figure, l’assurance vie peut aussi faire partie d’un plan de succession pour plusieurs raisons : protection d’un chalet ou d’un immeuble ayant pris de la valeur, rachat d’un partenaire d’affaires, remplacement d’un employé ou actionnaire clé, maintien du style de vie de votre famille…

Lorsque vous aurez décidé d’adhérer à une assurance vie individuelle, plusieurs questions seront encore à éclaircir : montant de la couverture, importance de la prime, sélection d’un assureur, analyse des exclusions, évaluation de votre assurabilité. Pour naviguer à travers la panoplie de choix disponibles sur le marché et pour optimiser votre profil d’assurances, les conseils d’un professionnel en sécurité financière feront toute la différence!

Mylène Henripin août 5, 2019 Aucun commentaire

Un testament, suffisant pour planifier votre succession?

Un testament, suffisant pour planifier votre succession?

Saviez-vous que la moitié des Canadiens n’ont pas de testament? Et parmi ceux qui en ont un, très peu discutent des détails avec leurs proches. La mort et l’argent demeurent des sujets tabous, ils croient donc éviter des conversations difficiles en agissant ainsi. En fin de compte, ils lèguent pourtant des conflits et des tensions à leur entourage.

La solution est simple : entreprendre une planification successorale élargie. Au-delà du testament, voici 8 aspects à considérer.

1 – Dresser l’inventaire de vos biens de valeur

Propriétés, placements, REER, CELI, voitures, œuvres d’art… Gardez un inventaire à jour et choisissez le type de répartition qui vous convient. Certains lèguent des biens précis à chaque héritier, d’autres confient à leur liquidateur la tâche de distribuer les actifs de manière à maximiser la succession.

2 – Établissez une stratégie financière

Pour réduire l’imposition sur vos actifs financiers et vos revenus après votre décès, consultez un conseiller financier ou un spécialiste en succession. Plusieurs stratégies peuvent être utilisées, dont le transfert de REER ou la fiducie. Certaines assurances vies rendent aussi possible la transmission de vos actifs sans perte.

3 – Organiser une rencontre familiale

En général, les conflits émergent lorsque les héritiers sont surpris par le testament. Mêlé à la douleur de perdre un être cher, un sentiment d’injustice peut faire des flammèches! En discutant de vos intentions des années à l’avance, vous pourrez expliquer votre raisonnement et désamorcer les tensions.

4 – Divisez vos objets sentimentaux

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, cette catégorie crée encore plus de conflits que l’argent! Plutôt que d’attribuer des objets à vos enfants, consultez-les. Vous pouvez même en faire un événement où chacun identifie les biens qu’il souhaite conserver. Si vous avez des photos imprimées ou des recettes manuscrites, faites-en des copies pour tous.

5 – Éduquez vos héritiers

Si vous comptez laisser un montant appréciable à vos héritiers, assurez-vous qu’ils soient en mesure de prendre des décisions efficaces. L’autonomie financière est en soi un legs inestimable. Responsabilisez-les aussi tôt que possible, apprenez-leur à gérer leur budget, à économiser et à s’occuper de placements.

6 – Discutez de vos derniers voeux

Réfléchissez au type de funérailles que vous souhaitez avoir, vous éviterez ainsi bien des maux de tête à vos descendants endeuillés. Certains achètent même un forfait funéraire à l’avance. Il faut toutefois savoir que les salons placent l’argent que vous leur avancez et empochent les intérêts sur 10, 20 ou 30 ans. Pourquoi ne pas expliquer vos désirs, puis investir les fonds nécessaires vous-même et ajouter les profits à votre succession?

7 – Prévoyez une invalidité potentielle

Avant même votre décès, des conflits peuvent émerger si vous n’êtes plus en mesure de gérer vos actifs. Nommez une personne responsable de prendre vos décisions financières et médicales, et réfléchissez au type de soins que vous préféreriez : engager de l’aide à domicile, déménager dans une résidence privée, emménager avec vos enfants…

8 – Revisitez votre plan fréquemment

Si vous laissez votre planification successorale dormir, elle deviendra rapidement désuète. Gardez à jour la liste de vos avoirs et de vos héritiers. Au fil des ans, un changement de stratégie pourrait aussi vous permettre d’augmenter le rendement de vos actifs. Une analyse de votre patrimoine sur plusieurs générations vous aidera à prendre les meilleures décisions pour que votre héritage profite longtemps à vos descendants.

Si ce processus vous semble fastidieux, n’ayez crainte. Comptables, spécialistes en gestion de patrimoine, experts juridiques et exécuteur testamentaire pourront vous accompagner à chaque étape.

Mylène Henripin août 4, 2019 Aucun commentaire

Première propriété : plusieurs avantages pour vous aider!

Première propriété : plusieurs avantages pour vous aider!

Acheter une première maison est probablement l’une des décisions financières les plus importantes que vous prendrez dans votre vie. Devenir propriétaire apporte bien sûr son lot de risques et de responsabilités, mais les avantages sont aussi nombreux.

Pouvoir faire des rénovations pour avoir un chez-soi à votre image, ne plus payer de loyer, faire de votre habitation une source de revenus, être en mesure de vous installer définitivement et construire tranquillement votre patrimoine… À ces éléments s’ajoutent aussi des avantages fiscaux parfois méconnus! Une variété de programmes sont en place pour alléger la charge des nouveaux propriétaires. Voici les principaux.

Le CIAPH

Ce crédit d’impôt non remboursable permet aux nouveaux acheteurs de réduire leurs impôts dus de 750$ au fédéral et de 626$ au provincial. Ces montants peuvent être répartis entre les conjoints pour qu’ils profitent à celui dont le passif est le plus haut. Ce crédit n’est pas limité aux premiers acheteurs, il suffit de ne pas avoir été propriétaire d’une habitation au cours des quatre dernières années.

Le RAP

De plus en plus populaire, le Régime d’accession à la propriété est un excellent moyen de diminuer votre hypothèque. Vous permettant de retirer 35 000$ de vos REER, le montant obtenu grâce au RAP peut être utilisé comme mise de fonds, ou bonifier celles que vous avez déjà. Chaque conjoint peut « RAPer » ses REER, ce qui vous donne potentiellement accès à une somme de 70 000$. C’est un très bon coup de pouce!

Ce montant devra toutefois être remboursé sur 15 ans par le biais de versements annuels et, si vous ne remboursez pas la somme due chaque année, la balance sera ajoutée à vos revenus imposables. Comme pour le CIAPH, vous ne devez pas avoir été propriétaire au cours de 4 dernières années pour être éligible au RAP.

Le remboursement des taxes

Si vous faites l’acquisition d’une propriété neuve, une partie des taxes sur le prix d’achat pourrait vous être remboursée par l’ARC. Plusieurs entrepreneurs offrent automatiquement cet avantage en ajustant le prix de vente pour qu’il inclue le remboursement. Réaliser des rénovations importantes ou convertir une propriété non résidentielle en résidence peut également vous donner accès à ce programme. Dans tous les cas, la valeur de votre habitation ne doit pas dépasser 450 000$.

Le nouveau programme de la SCHL

Dans son budget 2019, le gouvernement fédéral a annoncé la création d’un tout nouveau programme visant à faciliter l’accession à la propriété pour les jeunes. Bien que tous les détails ne soient pas encore disponibles, ce programme prévoit diminuer le montant de l’hypothèque assurée et des paiements mensuels. Ce programme devrait s’adresser aux ménages dont le salaire est inférieur à 120 000$.

Pour l’achat d’une propriété existante, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) fournirait 5% de la valeur sous forme d’investissement avec participation, alors qu’il s’agirait de 10% pour une habitation neuve.

Les incitatifs municipaux

Au-delà des initiatives gouvernementales, les municipalités mettent aussi en place des programmes pour attirer les nouveaux acheteurs à s’installer sur leur territoire. Plusieurs villes proposent, par exemple, d’offrir des subventions pour certains travaux de rénovation ou de rembourser la taxe de bienvenue. C’est entre autres le cas de Montréal. Pouvant s’élever entre 0,5 et 3% de la valeur de votre propriété, cette taxe représente une somme non négligeable que vous serez bien heureux d’avoir en poche!

En combinant plusieurs avantages fiscaux, vous pourriez vous retrouver avec un montant intéressant en main. Votre conseiller financier peut vous aider à tirer le maximum de ces programmes, n’hésitez pas à prendre rendez-vous!

Mylène Henripin juillet 2, 2019 Aucun commentaire

La règle d’or des finances personnelles

La règle d’or des finances personnelles

Si vous vous intéressez aux finances personnelles et à l’épargne, vous avez probablement déjà entendu l’adage « payez-vous en premier ». Loin d’être un buzzword, cette phrase répétée par une panoplie d’experts de l’enrichissement vaut son pesant d’or. Il s’agit de la première étape sur la route vers l’indépendance financière.

Mais qu’est-ce que ça veut dire, se payer en premier? C’est tout simplement le fait de définir votre budget en fonction de votre salaire après épargne. Si cette stratégie vous semble familière, vous avez bien raison : c’est celle qu’utilise notre gouvernement depuis des années.

Le prélèvement à la source : une stratégie futée

Imaginons un monde sans prélèvement des impôts à la source. Le ménage moyen a un revenu de 59 822$, ça veut donc dire que le gouvernement lui enverrait un avis de cotisation s’élevant à 17 150$. Il attendrait ensuite que chaque ménage accumule cette somme, et la lui rembourse. À l’échelle nationale, ce serait rapidement le chaos!

Ce scénario paraît ridicule puisque la majorité d’entre nous est habitué au système de retenue. La preuve : tout travailleur avisé élabore son budget mensuel en fonction de son salaire net, pas de son salaire brut!

Ayant démontré son efficacité, cette méthode n’est toutefois pas toujours appliquée à l’épargne personnelle. Les plus récentes statistiques avancent que 31% des Québécois vivent d’une paye à l’autre. Le taux d’endettement augmente constamment, et les ménages accumulent en général seulement 6,3% de leurs revenus pour les jours gris.

Quand on leur demande comment ils pourraient améliorer leur situation financière, 26% des Québécois citent l’augmentation de salaire comme solution. La réponse devrait-être : en se payant en premier!

Devenir son premier créancier

Se payer en premier est une méthode d’épargne forcée qui fait de votre compte bancaire, de votre CELI ou de votre REER la première « facture » que vous réglez en recevant votre paye. Avant vos billets de cinéma ou votre bouteille de vin, mais aussi avant votre hypothèque, votre prêt automobile et votre panier d’épicerie.

Concrètement, il s’agit d’établir votre capacité d’épargne – par exemple 5, 10 ou 20% de votre salaire –pour ensuite créer un virement automatique du montant désiré le jour du dépôt de votre chèque. De cette manière, vous n’aurez pas la tentation de sauter un versement. Plutôt que d’économiser la somme qu’il vous reste à la fin du mois, vous déterminerez votre budget mensuel en fonction de l’argent qui est dans votre compte. En plus de garnir votre compte d’épargne, cette stratégie vous permet de diminuer vos dépenses et de vivre réellement en fonction de vos moyens.

Attention, pour que ça fonctionne, vous devez respecter quelques règles :

  1. Ne pigez pas dans votre épargne. Au quotidien, considérez que ce montant n’existe pas.
  2. Si une urgence survient – un bris sur votre voiture ou une maladie, pas une envie subite de voyager – utilisez vos économies, mais empressez-vous de la rembourser.
  3. Ne voyez pas trop grand pour commencer. Si vous n’avez pas l’habitude d’épargner, visez un montant plus bas et ajustez les versements au besoin.
  4. Prévoyez tout de même un budget pour les dépenses liées au divertissement, mais soyez raisonnables.
  5. Rangez votre carte de crédit : si vous vous en servez pour compenser le montant épargné, vos efforts seront inutiles.
  6. Accumulez environ 3 mois de salaire, puis passez au prochain niveau : CELI, REER, REEE, actions, placements, biens immobiliers… C’est avec ces actifs générant des revenus que vous atteindrez réellement une liberté financière.
  7. Appliquez la même stratégie pour vos projets à long terme! Économisez progressivement pour un voyage, des rénovations ou une nouvelle voiture plutôt que de porter le solde à votre carte de crédit.

Vous payer en premier n’est probablement pas la réponse à tous vos problèmes, mais il s’agit définitivement du premier réflexe à développe pour obtenir un portefeuille en santé. Par la suite, vous devrez combiner cette méthode à un plan d’épargne complet pour réellement vous enrichir. C’est à ce moment que votre conseiller financier entre en scène.

Vous avez adopté de bonnes habitudes depuis un moment déjà? C’est le temps de passer la prochaine étape, contactez-nous!

Mylène Henripin mai 6, 2019 Aucun commentaire

Planifier sa retraite, ce n’est pas une question d’âge!

Planifier sa retraite, ce n’est pas une question d’âge!

20, 30, 40, 50 ans, à quel moment doit-on planifier sa retraite? Cette question nous traverse tous l’esprit. La réponse : il n’est jamais trop tôt et jamais trop tard.

Dans un monde idéal, on commencerait à préparer sa retraite dès la première paie. La vie a souvent un autre plan, et nos bonnes intentions ne se concrétisent pas toujours. La voiture, les enfants, la maison, les voyages, la maladie… À court terme, tout semble prioritaire. Pourtant, on sait bien que l’épargne n’est pas une course, c’est un marathon!

Tout le monde peut planifier sa retraite

Dans le milieu financier, nous rencontrons souvent des gens qui, à quelques années de leur retraite, n’ont ni plan ni épargne. La raison derrière ce manque de préparation? La majorité ne considérait pas avoir les moyens d’économiser en début de carrière. Le problème découle de l’idée tenace selon laquelle pour mettre de l’argent de côté, il faut être riche!

Clarifions les choses une fois pour toutes : le succès financier ne dépend pas de votre chance, vos placements, ou même votre salaire! C’est avant tout une question d’habitude.

C’est-à-dire que, pour gérer efficacement son portefeuille, il faut vivre en fonction de ses moyens et rembourser ses dettes. Le salaire a bien sûr un rôle à jouer, mais sans modifier ses dépenses,100 000$ s’envolent aussi facilement que 30 000$!

Plus vous prenez l’habitude d’économiser tôt, plus vous aurez d’argent au bout du compte. La preuve : 5000$, soit un peu moins de 200$ par paie, investi chaque année pendant 10 ans à un taux d’intérêt de 5% rapporte 74 179$. Sur 25 ans, ce seraient 267 5000$ que vous auriez en poche!

La morale? Peu importe le stade où vous vous trouvez, pas de panique! Il suffit de commencer quelque part.

Si vous êtes en début de carrière…

La retraite est probablement bien loin dans votre liste de priorité, mais c’est le moment parfait pour y penser. Remboursez vos dettes et dressez un plan financier solide. Commencez par mettre de côté un coussin vous permettant d’amortir les imprévus (idéalement assez pour régler vos factures durant 3 mois). Ensuite, cotisez à un REER, même s’il s’agit d’un petit montant, et faites-le à chaque paie. Vous pourrez épargner davantage de cette manière que si vous attendez la fin de l’année.

En début de carrière, gravir les échelons est l’occasion rêvée pour économiser! Si vous arrivez à bien vivre avec votre salaire actuel, pourquoi ne pas investir la différence lorsque vous obtenez une augmentation? Vous accumulerez ainsi des fonds sans devoir modifier votre niveau de vie.

À l’approche de la retraite…

Si vous n’avez pas pris de bonnes habitudes d’épargne durant les premières années de votre vie professionnelle, tout n’est pas perdu. Votre stratégie devra être plus stricte, mais vous parviendrez à préparer votre retraite avec de la discipline.

Réduisez vos dépenses, investissez dans des produits répondant mieux à vos besoins d’accumulation de capital pour obtenir un rendement adéquat sur vos placements et pensez peut-être à repousser votre retraite de quelques années.

Dans tous les cas, la meilleure chose à faire, c’est d’aller chercher de l’aide! Il existe une stratégie efficace pour toute situation, il suffit de trouver la bonne.

Mylène Henripin avril 23, 2019 Aucun commentaire

7 idées pour tirer le maximum de votre remboursement d’impôt

7 idées pour tirer le maximum de votre remboursement d’impôt

Avec le retour du beau temps arrive une autre bonne nouvelle : le remboursement d’impôt!

Si vous faites partie des chanceux qui reçoivent cette année un chèque du gouvernement, plusieurs idées vous sont sûrement déjà venues en tête : une nouvelle garde-robe, un téléviseur dernier cri, une semaine dans le sud…

Ces dépenses spontanées sont souvent regrettées. Cette année, avant de céder à la tentation, consultez nos 7 conseils pour tirer profit de votre remboursement d’impôt.

  1. Payez vos dettes. Pas de surprise, il s’agit de la première action à prendre. Si vous avez des prêts à intérêt élevé, comme un solde de carte de crédit impayé, une marge ou un prêt auto, utilisez votre retour pour liquider ces mauvaises dettes.
  1. Diminuez votre hypothèque. Si les modalités de votre prêt le permettent, faites un versement forfaitaire. Vous accélérerez ainsi votre remboursement et paierez moins d’intérêt.
  1. Garnissez votre fond d’urgence. Entre trois mois de dépenses et trois mois de salaire, les experts ne s’entendent pas toujours pour fixer la barre. Une chose est sûre, avoir un coussin est une nécessité.
  1. Cotisez à votre REER. En investissant votre remboursement dans votre compte d’épargne enregistré, vous vous assurerez d’en recevoir un l’an prochain. Vous pourrez ensuite déposer ce montant dans votre REER, et ainsi de suite! Il s’agit d’un excellent cycle d’épargne.
  1. Déposez votre chèque dans votre CELI. Il s’agit d’une très bonne manière de renflouer vos coffres. Bonus : les revenus de placement générés par votre remboursement d’impôt ne seront pas imposables. Si vous avez des enfants ou des petits-enfants, le REEE est aussi intéressant puisque vous pouvez obtenir une subvention gouvernementale de 30 % du montant investi.
  1. Faites des rénovations. Si vous êtes propriétaire, utilisez cet argent pour augmenter la valeur de votre maison.
  1. Faites un don. En soutenant une cause qui vous tient à cœur, vous profiterez d’un crédit d’impôt. Pour la portion excédent 200$, le crédit débute à 48 % et pourra atteindre plus de 53 % en fonction du niveau de revenus imposables.

Ces conseils peuvent vous mettre sur la bonne piste, mais il n’existe pas de solution unique. Vous devriez établir vos priorités en fonction de vos besoins et de votre portefeuille.

Vous êtes plus du genre pragmatique, mais vous hésitez entre le CELI, le REER et le remboursement d’une dette? Consultez votre conseiller pour vous assurer de faire le meilleur choix possible.

Mylène Henripin février 6, 2019 Aucun commentaire

Cannabis et assurances : des impacts majeurs?

Cannabis et assurances : des impacts majeurs?

 

Quand le projet de loi C-45 proposant la légalisation du cannabis à usage récréatif a été adopté en juin

dernier, le monde de l’assurance a vécu un choc. À en croire la vague d’inquiétude qui déferlait sur les médias, l’avenir ne semblait pas sourire aux consommateurs de cette substance pourtant accessible dans l’univers médical depuis 2001. De l’impossibilité de souscrire à une assurance vie, jusqu’à l’interdiction de traverser les frontières américaines, nous avons pu en lire de toutes sortes.

Quelque mois après la légalisation, nous constatons que les modifications apportées à la majorité des contrats sont mineures.

Les assurances vie

S’appuyant sur les résultats de recherches médicales, l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP) et le Bureau d’assurance du Canada (BAC) ont statué que le cannabis ne représente pas les mêmes risques pour la santé à long terme que le tabac.

À moins de faire preuve d’une consommation abusive (3 à 4 fois par semaine et plus), les adeptes de la marijuana ne verront donc pas leur prime grimper en flèche puisqu’ils seront considérés comme non-fumeurs, à l’exception de ceux qui mélangent leur cannabis à du tabac.

Les régimes collectifs

Pour les détenteurs de prescriptions, la légalisation a fait bouger les choses dans le bon sens. Profitant de l’accroissement de l’acceptabilité sociale, plusieurs grands assureurs ont choisi d’intégrer le cannabis médical dans la liste des frais de santé remboursables.

Bien que peu de modifications aient été faites aux recommandations du BAC, le Centre d’étude de la pratique d’assurance a tout de même actualisé ses normes pour les formulaires de souscription afin qu’elles tiennent compte de la légalisation.

Il n’y a donc aucune raison de paniquer, mais il demeure primordial de vérifier les clauses de vos contrats d’assurance. Que votre consommation soit occasionnelle ou régulière, votre meilleur allié en matière d’assurances est toujours un courtier bien informé. N’ayez pas peur de nous poser toutes vos questions afin d’obtenir la bonne couverture pour vous !

Mylène Henripin janvier 16, 2019 Aucun commentaire

Taux d’intérêt directeur : voyez le meilleur de chaque situation!

Taux d’intérêt directeur : voyez le meilleur de chaque situation!

Après plusieurs hausses consécutives du taux d’intérêt directeur, la Banque du Canada a annoncé en décembre dernier qu’elle n’y toucherait pas pour l’instant.

Il s’agit, bien entendu, d’une bonne nouvelle, mais la situation inverse n’aurait pas non plus été catastrophique. Utilisons ce répit pour observer, de manière objective, les impacts réels d’une inflation du taux directeur.

Intérêts élevés? Pas de panique!

Des augmentations successives, comme on a pu en voir en 2018, sont avant tout un signe que la Banque du Canada considère que l’économie canadienne se porte mieux. Puisque le crédit est moins intéressant en période de hausse, les consommateurs ont tendance à moins emprunter, et conséquemment à moins dépenser. Une économie en santé peut encaisser ce ralentissement et le taux d’endettement des Canadiens a alors la chance de s’amoindrir.

Un impact individuel positif

Une hausse du taux directeur peut également sourire à votre portefeuille. Pensons entre autres aux placements. À court terme, le ralentissement économique peut effectivement engendrer une diminution du rendement de vos actifs. Ce phénomène, purement réactif, est toutefois éphémère. Quand l’économie se stabilisera, vos actifs en feront de même.

En ligne de compte, la hausse vous sera même bénéfique puisqu’un taux plus élevé génèrera une accumulation d’intérêt plus importante. C’est particulièrement avantageux pour les portefeuilles de placements plus conservateurs. Il suffit d’être patient et de garder son sang-froid!

Les produits offerts par les banques sont également attirants quand le taux directeur est haut. Les institutions financières ont alors plus de marge de manœuvre et ont l’occasion de déterminer des taux préférentiels compétitifs, au bonheur de leurs clients!

L’envers de la médaille

Vous vous en douterez bien, ces arguments en faveur d’un haut taux d’intérêt n’ont pas la même valeur pour tous. Ceux qui ressentent plus cruellement les effets négatifs des fluctuations sont les détenteurs de prêts sans taux fixe.

Dès que la Banque du Canada annonce une modification, les institutions financières réajustent leurs propres produits et les endettés écopent. Même les détenteurs d’hypothèques à taux fixe peuvent s’y faire prendre si le barème établi ne redescend pas avant le renouvellement de leur entente.

La bonne nouvelle? Puisque la Banque du Canada ne semble pas vouloir bouger en ce début d’années, c’est le moment rêvé de vous préparer en prévision des mouvements à venir! Si vous croyez qu’une augmentation aurait un impact considérable sur votre capacité à gérer vos dettes, agissez maintenant.

Avec l’aide de votre conseiller, révisez votre plan de remboursement et d’épargne et profitez de la stabilité des taux pour améliorer votre sort. En étant proactif, vous arriverez certainement à ressortir gagnant de la prochaine hausse!

Veronique P Belair décembre 28, 2018 Aucun commentaire

5 principaux changements aux normes du travail

Normes du travail –  les 5 principaux changements

Employeurs : voici les informations que vous devez connaître afin d’adapter vos politiques pour répondre aux nouvelles dispositions de la loi sur les normes du travail. Plusieurs changements ont eu lieu au niveau des normes du travail. Vous y trouverez ici les 5 principaux changements ainsi que le lien pour accéder au guide complet des modifications.

 

1- Bonification des vacances

Effectif au 1er janvier 2019, tout employé comptant plus de 3 ans de service conitnu se verra octroyer 3 semaines de vacances. Auparavant, un salarié devait compter 5 ans d’ancienneté afin d’obtenir cette 3ième semaine.

Source : Ordre des Conseillers Agréés en Ressources Humaines – Guide pratique normes du travail (CRHA)

 

2- Proche aidant et parent – définition élargie

La définition du mot parent a été élargie et la notion de «proche aidant» a fait son apparition.

Source : Ordre des Conseillers Agréés en Ressources Humaines – Guide pratique normes du travail (CRHA)

 

3- Congés rémunérés pour obligations familiales

Il s’agit ici sans doute de l’un des changements les plus importants aux dispositions des normes du travail. Effectif au 1er janvier 2019, les employés comptant au moins 3 mois de service continu ont désormais droit à 2 journées de congé rémunérées par année pour obligations familiales. L’employé a donc droit à 2 journées payées par année pour prendre soin de sa propre santé ou de celle d’un de ses enfants ou d’un parent ou encore d’une personne auprès de qui il agit à titre de proche aidant.

  • L’employé doit compter au minimum 3 mois de service continu
  • Le congé rémunéré peut être pris : si l’employé est lui-même malade, pour prendre soin d’un enfant ou d’un parent ou d’une autre personne auprès de qui il agit à titre de proche aidant ou encore pour un employé victime de violence conjugale ou à caractère sexuel
  • Ces congés sont non-transférables à l’année suivante et sont non-monnayables

Source : Ordre des Conseillers Agréés en Ressources Humaines – Guide pratique normes du travail (CRHA)

4- Congé pour prendre soin d’un proche atteint d’une maladie grave ou ayant subi un accident

  • Élimination du niveau de service continu : Auparavant, un employé désirant s’absenter pour être au chevet d’un proche gravement malade ou ayant subi un accident sévère devait compter au minimum 3 mois de service continu. Depuis juin 2018 il n’y a plus de restriction quant à la durée de service continu pour avoir droit à ce congé non-rémunéré. Un employé comptant moins de 3 mois de service peut donc y avoir accès.
  • Durée du congé prolongée : De plus, la durée qui était préalablement de 12 semaines a été augmentée à 16 semaines par période de 12 mois et peut être prolongée à 36 semaines s’il s’agit d’un enfant mineur.

Source : Ordre des Conseillers Agréés en Ressources Humaines – Guide pratique normes du travail (CRHA)

 

5- Congé pour décès d’un proche

Avant même d’entrer dans les changements à la loi, voici quelques recommandations advenant qu’un de vos employés subisse le décès d’un de ses proches :

  • Si vous avez une assurance collective et/ou un programme d’aide aux employés, fournissez les coordonnées du programme d’aide à votre employé. Ce programme offre un support en cas de deuil pouvant offrir plusieurs consultations sans frais pour l’employé.
  • Offrez à l’employé d’effectuer un retour au travail de façon progressive
  • Veillez à offrir à l’employé une charge de travail allégée lors de son retour au travail
  • Montrez-vous à l’écoute et n’hésitez pas à offrir un horaire plus flexible à l’employé pendant un certain temps afin de l’aider à concilier travail, famille et deuil
  • Par ailleurs, s’il s’agit de l’enfant ou du conjoint de votre employé, sachez que votre assurance collective comporte fort probablement une assurance vie pour les personnes à charge. Vous pouvez simplement le rappeler à l’employé, car il pourrait avoir droit à une indemnité d’assurance (souvent de 2500$ pour un enfant décédé et de 5000$ pour le décès du conjoint). Cette somme pourrait alléger le stress financier lié à la perte d’un proche particulièrement si l’employé s’absente plusieurs semaines pour se remettre de cette épreuve

Voici maintenant les changements à loi

  • Décès d’un enfant mineur : Pour le décès d’un enfant mineur, auparavant la durée du congé non-rémunéré pouvait varier selon la cause du décès, alors que dorénavant le parent dont l’enfant mineur est décédé peut s’absenter pendant une durée de 104 semaines peu importe la cause du décès.
  • Décès d’un proche : Auparavant la loi prévoyait 1 journée de congé rémunérée, alors que dorénavant la loi prévoit 2 jours de congé payés. Par proche on entend :
    • son enfant ou l’enfant de son conjoint
    • son conjoint
    • son père ou sa mère
    • son frère ou sa soeur
  • Décès d’un membre de la famille étendue : Advenant le décès de l’une des personnes ci-dessous, la loi prévoit 1 journée de congé rémunérée.
    • ses grands-parents
    • ses petits-enfants
    • son gendre / sa bru
    • père ou la mère de son conjoint
    • frère ou la soeur de son conjoint

Source : Ordre des Conseillers Agréés en Ressources Humaines – Guide pratique normes du travail (CRHA)

 

Nous espérons que ce résumé des principaux changements vous sera utile. Pour le guide pratique complet sur les changements aux normes du travail, cliquez ici pour consulter le guide fourni par l’Ordre des CRHA ou encore consultez le site éducaloi ou le site de la CNESST.

 

Mylène Henripin décembre 6, 2018 Aucun commentaire

Travailler avec un courtier hypothécaire, toujours une bonne idée!

Travailler avec un courtier hypothécaire, toujours une bonne idée!

Obtenir une hypothèque répondant à vos besoins, plus rapidement, sans vous déplacer et sans payer pour y arriver semble irréaliste, non? C’est pourtant ce que vous proposent les quelque 800 courtiers hypothécaires du Québec.

Ce service gagne en popularité, mais bon nombre d’acheteurs l’ignorent toujours ou conservent une réticence à l’idée de faire appel à un courtier.

En s’intéressant à cette profession, on se rend toutefois vite à l’évidence : il n’y a absolument aucune raison de négocier son prêt soi-même! Voici les principaux avantages de faire appel à un spécialiste :

1. Vous ne payez pas votre courtier

La rémunération de votre courtier est assumée par la banque chez laquelle vous contractez un prêt. D’ailleurs, la plupart des commissions sont équivalentes d’une institution à l’autre, assurant ainsi l’impartialité des conseillers. Leur objectif est donc de trouver le produit qui vous convient, pas d’augmenter leur bonus.

2. Vous ne courrez aucun risque à travailler avec un courtier

Tous les professionnels du courtage hypothécaire sont assujettis aux normes de l’Organisme d’Autoréglementation du Courtage Immobilier au Québec (OACIQ).

Comme les employés des banques, les courtiers indépendants doivent respecter une panoplie de règles strictes pour conserver leur titre.

3. Votre courtier peut obtenir le meilleur prix

La majorité des banques fonctionnent avec un système de tarifs double : le taux annoncé et le taux courtier. Le volume d’achat et le réseau de contacts des cabinets de courtage leur permettent d’obtenir des produits concurrentiels qui ne sont pas accessibles au grand public.

Lorsqu’un courtier dépose votre dossier dans une institution, il bénéficie généralement d’une réduction d’au moins 1,06 %.

4. Vous n’avez pas à vous occuper des démarches

Déposer votre dossier dans deux, trois, cinq institutions est un processus laborieux, tant pour votre moral que pour votre horaire. En faisant affaire avec un courtier, vous pourrez obtenir des propositions de plusieurs banques sans vous déplacer.

Puisque votre courtier connaît les produits offerts et les contraintes de chaque établissement comme le fond de sa poche, il saura où aller pour vous garantir de meilleures chances d’acceptation, peu importe votre situation.

Il peut même soumettre votre dossier à des institutions financières virtuelles, ouvrant ainsi une multitude de possibilités auxquelles vous n’auriez pas accès par vous-même.

5. Votre courtier connaît les hypothèques sur le bout de ses doigts

Quand plusieurs choix s’offrent à vous, le taux d’intérêt n’est pas le seul facteur à considérer. Certains contrats comportent des restrictions, comme l’impossibilité de rembourser un montant en capital avant l’échéance ou de transférer l’hypothèque à une nouvelle résidence.

Votre courtier pourra comparer l’ensemble des paramètres et vous permettre de sélectionner le produit qui vous conviendra le mieux. Vous éviterez ainsi de bien mauvaises surprises!

En bout de ligne, tous ces avantages se résument en une seule phrase : retenir les services d’un courtier rend votre magasinage plus rapide, plus agréable et plus rentable! Parlez en avec votre conseiller financier du Groupe Cloutier!