Mylène Henripin février 6, 2019 Aucun commentaire

Cannabis et assurances : des impacts majeurs?

Cannabis et assurances : des impacts majeurs?

 

Quand le projet de loi C-45 proposant la légalisation du cannabis à usage récréatif a été adopté en juin

dernier, le monde de l’assurance a vécu un choc. À en croire la vague d’inquiétude qui déferlait sur les médias, l’avenir ne semblait pas sourire aux consommateurs de cette substance pourtant accessible dans l’univers médical depuis 2001. De l’impossibilité de souscrire à une assurance vie, jusqu’à l’interdiction de traverser les frontières américaines, nous avons pu en lire de toutes sortes.

Quelque mois après la légalisation, nous constatons que les modifications apportées à la majorité des contrats sont mineures.

Les assurances vie

S’appuyant sur les résultats de recherches médicales, l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP) et le Bureau d’assurance du Canada (BAC) ont statué que le cannabis ne représente pas les mêmes risques pour la santé à long terme que le tabac.

À moins de faire preuve d’une consommation abusive (3 à 4 fois par semaine et plus), les adeptes de la marijuana ne verront donc pas leur prime grimper en flèche puisqu’ils seront considérés comme non-fumeurs, à l’exception de ceux qui mélangent leur cannabis à du tabac.

Les régimes collectifs

Pour les détenteurs de prescriptions, la légalisation a fait bouger les choses dans le bon sens. Profitant de l’accroissement de l’acceptabilité sociale, plusieurs grands assureurs ont choisi d’intégrer le cannabis médical dans la liste des frais de santé remboursables.

Bien que peu de modifications aient été faites aux recommandations du BAC, le Centre d’étude de la pratique d’assurance a tout de même actualisé ses normes pour les formulaires de souscription afin qu’elles tiennent compte de la légalisation.

Il n’y a donc aucune raison de paniquer, mais il demeure primordial de vérifier les clauses de vos contrats d’assurance. Que votre consommation soit occasionnelle ou régulière, votre meilleur allié en matière d’assurances est toujours un courtier bien informé. N’ayez pas peur de nous poser toutes vos questions afin d’obtenir la bonne couverture pour vous !

Veronique P Belair septembre 6, 2018 Aucun commentaire

L’assurance invalidité : une protection d’une importance capitale

L’assurance invalidité : une protection d’une importance capitale!

Certaines personnes n’adhèrent pas à l’assurance invalidité étant donné le coût qu’elle représente. S’il est vrai que cette protection peut représenter une dépense difficile à budgéter, vous vous remercierez grandement de la posséder, si vous en avez un jour besoin.

On pense à tort que l’assurance invalidité (ou assurance salaire) est facultative, mais considérez ceci :

  • Le tiers des travailleurs âgés de 30 à 64 ans vivront une période d’invalidité de plus de 90 jours.
  • Moins de 10 % des cas d’invalidité sont causés par des accidents.
  • Les troubles de santé courants et chroniques sont la cause première des invalidités.
  • Les troubles de santé mentale, comme la dépression, sont des causes d’invalidité importantes.
  • Les gouvernements ne versent des prestations qu’en cas d’invalidité totale.

Comment fonctionne l’assurance invalidité?

L’assurance invalidité sert à compenser les pertes de salaire entraînées par un arrêt de travail en raison d’un accident ou d’une maladie. Un montant est alors versé mensuellement pour remplacer le revenu perdu. Comme pour les autres types d’assurances, il existe de nombreuses façons de personnaliser le produit selon les besoins et la situation. Vous pourriez ainsi décider de tolérer un délai de carence plus ou moins long (aussi appelée « période d’attente »), ou bien d’opter pour une assurance de courte ou de longue durée. Le montant de la couverture fait également varier le coût de la prime.

Les entrepreneurs et travailleurs autonomes ont hautement intérêt à se munir d’une assurance invalidité, car les gouvernements n’offrent que peu de protection à ce niveau. Pensez-y… Même si vous possédez un fond d’urgence de quelques mois de revenu, ce montant pourrait ne pas être suffisant pour compenser vos besoins lors d’une invalidité qui s’allonge.

Analysez bien la protection de votre employeur

Si vous êtes employé, votre régime d’assurance collective comprend probablement une assurance de ce type, mais encore faut-il bien regarder ce qu’elle offre. Les éléments à considérer sont le pourcentage du revenu qui sera remplacé, ainsi que la définition d’invalidité prévue au contrat. Certaines polices sont restrictives… Mieux vaut donc s’informer et compléter sa protection avec une assurance personnelle qui vous couvrira davantage.

Prenez les devants pendant que vous êtes en santé

Au même titre que l’assurance vie, il est judicieux d’agir tôt pour adhérer à une assurance salaire. Vous bénéficierez d’un coût plus bas et aurez moins de risque de vous faire refuser l’assurance. Sachez aussi qu’il peut être plus difficile de l’obtenir si vous avez déjà souffert de certains problèmes de santé.

N’hésitez pas à contacter votre conseiller pour discuter de vos protections actuelles afin de bien les comprendre. Vous pourrez ainsi faire le point et apporter les ajustements nécessaires pour vous assurer la tranquillité d’esprit!

 

Veronique P Belair novembre 12, 2015 4 commentaires

Loi 28 – Modifications au remboursement des médicaments

L’adoption du projet de loi 28 a fait la manchette, mais vous vous demandez concrètement quelle sera la différence la prochaine fois que vous vous présenterez à la pharmacie? Voici les principales modifications.

REMBOURSEMENT DES MÉDICAMENTS DE MARQUE POUR LESQUELS IL EXISTE UN MÉDICAMENT GÉNÉRIQUE
Comme ailleurs au Canada et pour ceux inscrits à la RAMQ, les régimes privés au Québec peuvent maintenant limiter le remboursement des médicaments de marque pour lesquels il existe un générique, au coût le plus bas (soit celui du générique équivalent).
Dorénavant, lorsque le régime comporte une clause de substitution générique, il ne sera plus obligatoire de rembourser un médicament de marque à 66 % du montant soumis; le remboursement s’effectuera selon le coût le plus bas.
Il y aura donc une modification au remboursement des médicaments visés dans le cadre des régimes ayant une clause de substitution générique (simple ou obligatoire). Cette modification est entrée en vigueur le 1er octobre 2015.(1)

GESTION DES FRAIS PROFESSIONNELS DES PHARMACIENS
C’est connu, les frais professionnels des pharmaciens qui sont inclus dans les prix des médicaments varient d’une pharmacie à l’autre et certains régimes privés limitent le remboursement de ces frais à un montant jugé raisonnable et habituel. Lorsque les frais chargés dépassent cette limite, l’adhérent doit débourser la somme supplémentaire de sa poche.

Avant le 1er octobre, la loi prévoyait que les régimes devaient prendre en charge une partie de ces frais supplémentaires, de façon à ce que les adhérents reçoivent toujours un remboursement minimal de 66 %. Avec l’élimination de cette clause, le régime remboursera ce qui est considéré admissible, c’est à dire la portion des frais des pharmaciens qui sont jugés raisonnables et habituels.
Comparer les prix de différentes pharmacies, tout comme on le fait pour d’autres achats de produits de consommation, peut être une option à privilégier pour réaliser des économies intéressantes.(2)

Pour en savoir d’avantage, nous vous invitons à consulter le communiqué émis par Sun Life ou encore celui de Croix Bleue Médavie à ce sujet.

(1) Source : Financière Sun Life
(2) Source : Croix Bleue Médavie