Veronique P Belair décembre 28, 2018 Aucun commentaire

5 principaux changements aux normes du travail

Normes du travail –  les 5 principaux changements

Employeurs : voici les informations que vous devez connaître afin d’adapter vos politiques pour répondre aux nouvelles dispositions de la loi sur les normes du travail. Plusieurs changements ont eu lieu au niveau des normes du travail. Vous y trouverez ici les 5 principaux changements ainsi que le lien pour accéder au guide complet des modifications.

 

1- Bonification des vacances

Effectif au 1er janvier 2019, tout employé comptant plus de 3 ans de service conitnu se verra octroyer 3 semaines de vacances. Auparavant, un salarié devait compter 5 ans d’ancienneté afin d’obtenir cette 3ième semaine.

Source : Ordre des Conseillers Agréés en Ressources Humaines – Guide pratique normes du travail (CRHA)

 

2- Proche aidant et parent – définition élargie

La définition du mot parent a été élargie et la notion de «proche aidant» a fait son apparition.

Source : Ordre des Conseillers Agréés en Ressources Humaines – Guide pratique normes du travail (CRHA)

 

3- Congés rémunérés pour obligations familiales

Il s’agit ici sans doute de l’un des changements les plus importants aux dispositions des normes du travail. Effectif au 1er janvier 2019, les employés comptant au moins 3 mois de service continu ont désormais droit à 2 journées de congé rémunérées par année pour obligations familiales. L’employé a donc droit à 2 journées payées par année pour prendre soin de sa propre santé ou de celle d’un de ses enfants ou d’un parent ou encore d’une personne auprès de qui il agit à titre de proche aidant.

  • L’employé doit compter au minimum 3 mois de service continu
  • Le congé rémunéré peut être pris : si l’employé est lui-même malade, pour prendre soin d’un enfant ou d’un parent ou d’une autre personne auprès de qui il agit à titre de proche aidant ou encore pour un employé victime de violence conjugale ou à caractère sexuel
  • Ces congés sont non-transférables à l’année suivante et sont non-monnayables

Source : Ordre des Conseillers Agréés en Ressources Humaines – Guide pratique normes du travail (CRHA)

4- Congé pour prendre soin d’un proche atteint d’une maladie grave ou ayant subi un accident

  • Élimination du niveau de service continu : Auparavant, un employé désirant s’absenter pour être au chevet d’un proche gravement malade ou ayant subi un accident sévère devait compter au minimum 3 mois de service continu. Depuis juin 2018 il n’y a plus de restriction quant à la durée de service continu pour avoir droit à ce congé non-rémunéré. Un employé comptant moins de 3 mois de service peut donc y avoir accès.
  • Durée du congé prolongée : De plus, la durée qui était préalablement de 12 semaines a été augmentée à 16 semaines par période de 12 mois et peut être prolongée à 36 semaines s’il s’agit d’un enfant mineur.

Source : Ordre des Conseillers Agréés en Ressources Humaines – Guide pratique normes du travail (CRHA)

 

5- Congé pour décès d’un proche

Avant même d’entrer dans les changements à la loi, voici quelques recommandations advenant qu’un de vos employés subisse le décès d’un de ses proches :

  • Si vous avez une assurance collective et/ou un programme d’aide aux employés, fournissez les coordonnées du programme d’aide à votre employé. Ce programme offre un support en cas de deuil pouvant offrir plusieurs consultations sans frais pour l’employé.
  • Offrez à l’employé d’effectuer un retour au travail de façon progressive
  • Veillez à offrir à l’employé une charge de travail allégée lors de son retour au travail
  • Montrez-vous à l’écoute et n’hésitez pas à offrir un horaire plus flexible à l’employé pendant un certain temps afin de l’aider à concilier travail, famille et deuil
  • Par ailleurs, s’il s’agit de l’enfant ou du conjoint de votre employé, sachez que votre assurance collective comporte fort probablement une assurance vie pour les personnes à charge. Vous pouvez simplement le rappeler à l’employé, car il pourrait avoir droit à une indemnité d’assurance (souvent de 2500$ pour un enfant décédé et de 5000$ pour le décès du conjoint). Cette somme pourrait alléger le stress financier lié à la perte d’un proche particulièrement si l’employé s’absente plusieurs semaines pour se remettre de cette épreuve

Voici maintenant les changements à loi

  • Décès d’un enfant mineur : Pour le décès d’un enfant mineur, auparavant la durée du congé non-rémunéré pouvait varier selon la cause du décès, alors que dorénavant le parent dont l’enfant mineur est décédé peut s’absenter pendant une durée de 104 semaines peu importe la cause du décès.
  • Décès d’un proche : Auparavant la loi prévoyait 1 journée de congé rémunérée, alors que dorénavant la loi prévoit 2 jours de congé payés. Par proche on entend :
    • son enfant ou l’enfant de son conjoint
    • son conjoint
    • son père ou sa mère
    • son frère ou sa soeur
  • Décès d’un membre de la famille étendue : Advenant le décès de l’une des personnes ci-dessous, la loi prévoit 1 journée de congé rémunérée.
    • ses grands-parents
    • ses petits-enfants
    • son gendre / sa bru
    • père ou la mère de son conjoint
    • frère ou la soeur de son conjoint

Source : Ordre des Conseillers Agréés en Ressources Humaines – Guide pratique normes du travail (CRHA)

 

Nous espérons que ce résumé des principaux changements vous sera utile. Pour le guide pratique complet sur les changements aux normes du travail, cliquez ici pour consulter le guide fourni par l’Ordre des CRHA ou encore consultez le site éducaloi ou le site de la CNESST.

 

Mylène Henripin décembre 6, 2018 Aucun commentaire

Travailler avec un courtier hypothécaire, toujours une bonne idée!

Travailler avec un courtier hypothécaire, toujours une bonne idée!

Obtenir une hypothèque répondant à vos besoins, plus rapidement, sans vous déplacer et sans payer pour y arriver semble irréaliste, non? C’est pourtant ce que vous proposent les quelque 800 courtiers hypothécaires du Québec.

Ce service gagne en popularité, mais bon nombre d’acheteurs l’ignorent toujours ou conservent une réticence à l’idée de faire appel à un courtier.

En s’intéressant à cette profession, on se rend toutefois vite à l’évidence : il n’y a absolument aucune raison de négocier son prêt soi-même! Voici les principaux avantages de faire appel à un spécialiste :

1. Vous ne payez pas votre courtier

La rémunération de votre courtier est assumée par la banque chez laquelle vous contractez un prêt. D’ailleurs, la plupart des commissions sont équivalentes d’une institution à l’autre, assurant ainsi l’impartialité des conseillers. Leur objectif est donc de trouver le produit qui vous convient, pas d’augmenter leur bonus.

2. Vous ne courrez aucun risque à travailler avec un courtier

Tous les professionnels du courtage hypothécaire sont assujettis aux normes de l’Organisme d’Autoréglementation du Courtage Immobilier au Québec (OACIQ).

Comme les employés des banques, les courtiers indépendants doivent respecter une panoplie de règles strictes pour conserver leur titre.

3. Votre courtier peut obtenir le meilleur prix

La majorité des banques fonctionnent avec un système de tarifs double : le taux annoncé et le taux courtier. Le volume d’achat et le réseau de contacts des cabinets de courtage leur permettent d’obtenir des produits concurrentiels qui ne sont pas accessibles au grand public.

Lorsqu’un courtier dépose votre dossier dans une institution, il bénéficie généralement d’une réduction d’au moins 1,06 %.

4. Vous n’avez pas à vous occuper des démarches

Déposer votre dossier dans deux, trois, cinq institutions est un processus laborieux, tant pour votre moral que pour votre horaire. En faisant affaire avec un courtier, vous pourrez obtenir des propositions de plusieurs banques sans vous déplacer.

Puisque votre courtier connaît les produits offerts et les contraintes de chaque établissement comme le fond de sa poche, il saura où aller pour vous garantir de meilleures chances d’acceptation, peu importe votre situation.

Il peut même soumettre votre dossier à des institutions financières virtuelles, ouvrant ainsi une multitude de possibilités auxquelles vous n’auriez pas accès par vous-même.

5. Votre courtier connaît les hypothèques sur le bout de ses doigts

Quand plusieurs choix s’offrent à vous, le taux d’intérêt n’est pas le seul facteur à considérer. Certains contrats comportent des restrictions, comme l’impossibilité de rembourser un montant en capital avant l’échéance ou de transférer l’hypothèque à une nouvelle résidence.

Votre courtier pourra comparer l’ensemble des paramètres et vous permettre de sélectionner le produit qui vous conviendra le mieux. Vous éviterez ainsi de bien mauvaises surprises!

En bout de ligne, tous ces avantages se résument en une seule phrase : retenir les services d’un courtier rend votre magasinage plus rapide, plus agréable et plus rentable! Parlez en avec votre conseiller financier du Groupe Cloutier!