Mylène Henripin août 20, 2019 Aucun commentaire

Assurance vie : êtes-vous suffisamment couvert?

Assurance vie : êtes-vous suffisamment couvert?

On entend souvent que les Québécois sont surassurés, surtout lorsqu’il est question d’assurance vie. S’il est vrai qu’un excès de prudence ne peut pas faire de mal, adhérer à une telle police n’est pas essentiel pour tout le monde.

Avez-vous besoin d’une assurance vie individuelle?

Environ 88% des employeurs nord-américains proposent une assurance vie dans leur plan collectif, il s’agit du troisième avantage social le plus fréquent. Il est donc probable que vous souscriviez déjà à ce type de police de base. En général, l’indemnité qu’elle offre couvre un an de votre salaire. Si c’est votre conjoint assuré par le même contrat qui décède, on parle normalement d’un montant de 10 000$ ou 20 000$.

Pour certains, c’est amplement suffisant. Si vous êtes célibataire, sans enfants mineurs ou sans dettes transférables à votre entourage, vous n’avez peut-être pas besoin d’une protection supplémentaire. Il suffit de calculer l’ensemble de vos obligations (principalement vos dettes) et d’y soustraire vos actifs (REER après impôt, maison, CELI, placements…).  Si le résultat est positif, maximiser votre patrimoine pourrait être préférable.

Avant d’entamer vos recherches, posez-vous donc la question suivante : si vous décédiez demain matin, est-ce que quelqu’un serait soudainement accablé par un lourd fardeau financier?

Un produit pour chaque situation

Si vous avez répondu oui à la question précédente, commencez par identifier vos besoins. En général, deux raisons poussent les gens à souscrire à une assurance vie : l’endettement (prêt, hypothèques…) et la responsabilité financière (enfant, parent, conjoint). L’assurance vie leur permet ainsi de ne pas transférer de fardeau à leurs proches. Demandez-vous ensuite si ces obligations sont permanentes ou temporaires.

Les enfants et votre hypothèque, par exemple, engendrent des charges financières passagères : vos enfants deviendront adultes et votre hypothèque sera éventuellement remboursée. Il devient alors préférable d’adhérer à une assurance vie dont la durée couvrira celle de vos obligations. Il peut s’agir de 10, 20 ou même 60 ans. Puisqu’elles ont une échéance, ces assurances sont beaucoup plus abordables. Elles vous permettent également de réévaluer vos besoins à la fin du contrat. Vous pouvez ainsi reconduire votre police, en prendre une différente ou vous en passer.

Les situations dans lesquelles une assurance permanente est essentielle sont moins courantes. Contrairement aux produits temporaires, ces polices ont des primes au montant fixe et vous couvrent durant toute votre vie. Elles sont généralement privilégiées par les gens qui sont responsables d’enfants handicapés qui ne seront jamais autonomes. Une assurance permanente peut également vous servir si vous souhaitez financer un don à une œuvre de charité et même si vous avez un patrimoine important à protéger ou bonifier. L’indemnité qui sera versée à vos héritiers leur permettra alors de couvrir les dettes fiscales associées à votre succession et de maximiser la transmission de votre patrimoine.

Au-delà de ces cas de figure, l’assurance vie peut aussi faire partie d’un plan de succession pour plusieurs raisons : protection d’un chalet ou d’un immeuble ayant pris de la valeur, rachat d’un partenaire d’affaires, remplacement d’un employé ou actionnaire clé, maintien du style de vie de votre famille…

Lorsque vous aurez décidé d’adhérer à une assurance vie individuelle, plusieurs questions seront encore à éclaircir : montant de la couverture, importance de la prime, sélection d’un assureur, analyse des exclusions, évaluation de votre assurabilité. Pour naviguer à travers la panoplie de choix disponibles sur le marché et pour optimiser votre profil d’assurances, les conseils d’un professionnel en sécurité financière feront toute la différence!

Mylène Henripin août 5, 2019 Aucun commentaire

Un testament, suffisant pour planifier votre succession?

Un testament, suffisant pour planifier votre succession?

Saviez-vous que la moitié des Canadiens n’ont pas de testament? Et parmi ceux qui en ont un, très peu discutent des détails avec leurs proches. La mort et l’argent demeurent des sujets tabous, ils croient donc éviter des conversations difficiles en agissant ainsi. En fin de compte, ils lèguent pourtant des conflits et des tensions à leur entourage.

La solution est simple : entreprendre une planification successorale élargie. Au-delà du testament, voici 8 aspects à considérer.

1 – Dresser l’inventaire de vos biens de valeur

Propriétés, placements, REER, CELI, voitures, œuvres d’art… Gardez un inventaire à jour et choisissez le type de répartition qui vous convient. Certains lèguent des biens précis à chaque héritier, d’autres confient à leur liquidateur la tâche de distribuer les actifs de manière à maximiser la succession.

2 – Établissez une stratégie financière

Pour réduire l’imposition sur vos actifs financiers et vos revenus après votre décès, consultez un conseiller financier ou un spécialiste en succession. Plusieurs stratégies peuvent être utilisées, dont le transfert de REER ou la fiducie. Certaines assurances vies rendent aussi possible la transmission de vos actifs sans perte.

3 – Organiser une rencontre familiale

En général, les conflits émergent lorsque les héritiers sont surpris par le testament. Mêlé à la douleur de perdre un être cher, un sentiment d’injustice peut faire des flammèches! En discutant de vos intentions des années à l’avance, vous pourrez expliquer votre raisonnement et désamorcer les tensions.

4 – Divisez vos objets sentimentaux

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, cette catégorie crée encore plus de conflits que l’argent! Plutôt que d’attribuer des objets à vos enfants, consultez-les. Vous pouvez même en faire un événement où chacun identifie les biens qu’il souhaite conserver. Si vous avez des photos imprimées ou des recettes manuscrites, faites-en des copies pour tous.

5 – Éduquez vos héritiers

Si vous comptez laisser un montant appréciable à vos héritiers, assurez-vous qu’ils soient en mesure de prendre des décisions efficaces. L’autonomie financière est en soi un legs inestimable. Responsabilisez-les aussi tôt que possible, apprenez-leur à gérer leur budget, à économiser et à s’occuper de placements.

6 – Discutez de vos derniers voeux

Réfléchissez au type de funérailles que vous souhaitez avoir, vous éviterez ainsi bien des maux de tête à vos descendants endeuillés. Certains achètent même un forfait funéraire à l’avance. Il faut toutefois savoir que les salons placent l’argent que vous leur avancez et empochent les intérêts sur 10, 20 ou 30 ans. Pourquoi ne pas expliquer vos désirs, puis investir les fonds nécessaires vous-même et ajouter les profits à votre succession?

7 – Prévoyez une invalidité potentielle

Avant même votre décès, des conflits peuvent émerger si vous n’êtes plus en mesure de gérer vos actifs. Nommez une personne responsable de prendre vos décisions financières et médicales, et réfléchissez au type de soins que vous préféreriez : engager de l’aide à domicile, déménager dans une résidence privée, emménager avec vos enfants…

8 – Revisitez votre plan fréquemment

Si vous laissez votre planification successorale dormir, elle deviendra rapidement désuète. Gardez à jour la liste de vos avoirs et de vos héritiers. Au fil des ans, un changement de stratégie pourrait aussi vous permettre d’augmenter le rendement de vos actifs. Une analyse de votre patrimoine sur plusieurs générations vous aidera à prendre les meilleures décisions pour que votre héritage profite longtemps à vos descendants.

Si ce processus vous semble fastidieux, n’ayez crainte. Comptables, spécialistes en gestion de patrimoine, experts juridiques et exécuteur testamentaire pourront vous accompagner à chaque étape.

Mylène Henripin février 6, 2019 Aucun commentaire

Cannabis et assurances : des impacts majeurs?

Cannabis et assurances : des impacts majeurs?

 

Quand le projet de loi C-45 proposant la légalisation du cannabis à usage récréatif a été adopté en juin

dernier, le monde de l’assurance a vécu un choc. À en croire la vague d’inquiétude qui déferlait sur les médias, l’avenir ne semblait pas sourire aux consommateurs de cette substance pourtant accessible dans l’univers médical depuis 2001. De l’impossibilité de souscrire à une assurance vie, jusqu’à l’interdiction de traverser les frontières américaines, nous avons pu en lire de toutes sortes.

Quelque mois après la légalisation, nous constatons que les modifications apportées à la majorité des contrats sont mineures.

Les assurances vie

S’appuyant sur les résultats de recherches médicales, l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP) et le Bureau d’assurance du Canada (BAC) ont statué que le cannabis ne représente pas les mêmes risques pour la santé à long terme que le tabac.

À moins de faire preuve d’une consommation abusive (3 à 4 fois par semaine et plus), les adeptes de la marijuana ne verront donc pas leur prime grimper en flèche puisqu’ils seront considérés comme non-fumeurs, à l’exception de ceux qui mélangent leur cannabis à du tabac.

Les régimes collectifs

Pour les détenteurs de prescriptions, la légalisation a fait bouger les choses dans le bon sens. Profitant de l’accroissement de l’acceptabilité sociale, plusieurs grands assureurs ont choisi d’intégrer le cannabis médical dans la liste des frais de santé remboursables.

Bien que peu de modifications aient été faites aux recommandations du BAC, le Centre d’étude de la pratique d’assurance a tout de même actualisé ses normes pour les formulaires de souscription afin qu’elles tiennent compte de la légalisation.

Il n’y a donc aucune raison de paniquer, mais il demeure primordial de vérifier les clauses de vos contrats d’assurance. Que votre consommation soit occasionnelle ou régulière, votre meilleur allié en matière d’assurances est toujours un courtier bien informé. N’ayez pas peur de nous poser toutes vos questions afin d’obtenir la bonne couverture pour vous !

Veronique P Belair octobre 19, 2018 Aucun commentaire

Diversifiez vos placements…. pas vos conseillers

Diversifiez vos placements… pas vos conseillers!

La notion de diversification est l’une des premières à faire surface quand on discute d’investissements. Intrinsèquement liée au risque, la diversification s’impose comme méthode phare pour mettre sur pied des portefeuilles équilibrés. Si le concept semble élémentaire aux premiers abords, il possède en fait plusieurs facettes très intéressantes à mieux comprendre.

L’importance de la diversification

Le vieux dicton « Il vaut mieux ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier » illustre très bien l’idée derrière la diversification. En effet, si vous ne possédez qu’un seul placement, vos rendements seront entièrement dépendants de ce dernier et rien ne pourra compenser pour une conjoncture défavorable à l’entreprise ou au secteur dans lequel celle-ci évolue.

Avec un portefeuille diversifié, il est peu probable que tous les placements subissent une baisse en même temps. Les gains que vous réaliserez grâce aux placements performants vous permettront donc de compenser les pertes liées aux moins bons rendements. Le but ultime est de réduire les risques le plus possible, sans pour autant sacrifier le rendement potentiel.

Plusieurs raisons motivent et expliquent le besoin de diversifier :

  • Les placements produisent des rendements à des moments différents.
  • Les événements mondiaux et les facteurs économiques ne font pas réagir tous les placements de la même façon.
  • La diversification permet de réduire le risque global du portefeuille.

Les méthodes de diversification

Même s’il existe plusieurs façons de diversifier, il ne faut pas le faire à l’infini non plus, car on pourrait alors se disperser et réduire son rendement. Voici les quatre principales méthodes de diversification :

  1. Diversification par catégories d’actifs. Les différentes catégories d’actifs (actions, obligations, marché monétaire, CPG, etc.) comportent des caractéristiques similaires. Le fait de les combiner crée donc une diversification des risques et des rendements. C’est une excellente façon de stabiliser la volatilité d’un portefeuille.
  2. Diversification par secteurs d’activités. Lors de l’achat d’actions, il est pertinent de choisir des entreprises dans des secteurs différents pour se prémunir des variations associées à un même marché. Par exemple, si le prix de l’acier augmente, l’industrie aéronautique serait potentiellement affectée, mais les entreprises pharmaceutiques n’en subiraient pas les contrecoups. Certaines conditions économiques favorisent des secteurs précis et en pénalisent d’autres, c’est donc pourquoi il est important de diversifier ses acquisitions.
  3. Diversification par envergure d’entreprises. On sait que les actions des PME et des startups vivent des cycles bien différents que celles des grandes entreprises établies. Les petites entreprises laissent entrevoir de grands espoirs de croissance, alors que les multinationales offrent davantage de stabilité.
  4. Diversification géographique. Les économies de l’Asie, de l’Afrique et de l’Europe ne fluctuent pas de la même manière ni en même temps. Ces marchés et leurs monnaies offrent donc des perspectives de diversification très intéressantes, en autant qu’on creuse la question pour faire de bons choix.

Comme vous pouvez le constater, de nombreuses connaissances sont nécessaires pour mettre en place une bonne diversification à l’intérieur d’un portefeuille de placement. La seule stratégie de diversification à éviter consiste à multiplier les spécialistes qui vous conseillent! En effet, en vous entourant d’un nombre trop important de professionnels, votre stratégie risque de manquer de direction. Les risques de duplication sont également importants, ce qui pourrait nuire à vos performances.

Votre conseiller en placement est la personne la mieux outillée pour vous proposer un plan qui correspond à vos objectifs à court, moyen et long terme. Son expertise vous évitera des erreurs inutiles en vous procurant la paix d’esprit. Consultez-le pour en discuter!

Mylène Henripin mai 30, 2018 Aucun commentaire

Votre tolérance au risque se reflète-t-elle dans votre choix d’assurance vie?

Votre tolérance au risque se reflète-t-elle dans votre choix d’assurance vie?

On parle généralement de tolérance au risque dans le contexte des placements. On tentera alors de cerner si vous êtes plutôt du genre prudent ou audacieux face aux rendements et aux pertes. Cette tolérance se reflètera ensuite dans la stratégie d’investissement mise en place.

Mais pourquoi ne pas appliquer la même logique lorsque vient le temps de choisir son assurance vie? Quand on y pense, le montant choisi pour la couverture est influencé par notre tolérance au risque! Et comme le coût des primes en dépend, cela aura une incidence sur le budget et l’épargne.

Distinguons d’abord les deux facettes de la tolérance au risque :

  1. La capacité à encaisser une perte, ou la tolérance au risque financier. Celle-ci dépend de votre richesse, car elle relève de votre capacité à absorber des pertes monétaires sans réduire votre niveau de vie. Essentiellement, c’est la présence (ou non) d’un coussin de sécurité. Si vous dépendez du rendement d’un placement pour payer votre logement, vous êtes dans une situation risquée. Si, au contraire, la fluctuation de votre épargne n’influence pas votre budget mensuel, vous avez une tolérance plus élevée.
  2. La disposition à tolérer les pertes, ou la tolérance au risque psychologique. Celle-ci est plus difficile à mesurer et on tend parfois à la surestimer. Pour l’évaluer, il faut se plonger dans la situation où on perd de l’argent. Si vous avez de la misère à accepter cette perte, vous tendrez à réduire votre niveau de risque, et ce, même si vous êtes capable financièrement de l’absorber.

Vous l’aurez deviné, c’est le 1er type de tolérance qui est important de considérer ici. Revenons maintenant à l’assurance vie…

Équilibrer les besoins, le risque et l’épargne

La couverture en assurance doit être choisie selon vos besoins et votre conseiller est là pour vous aider à bien les évaluer. Mais également, d’une personne à l’autre, le niveau de tolérance au risque va engendrer une certaine influence dans la sélection de la police. Certains seront plus à l’aise avec une couverture élevée, alors que d’autres préféreront baisser le montant de leurs primes en optant pour une couverture plus basse. Comment choisir?

En évaluant adéquatement chaque situation financière, il pourrait s’avérer judicieux, pour certaines personnes, de choisir une couverture plus basse et d’utiliser l’économie sur les primes pour accumuler un coussin de sécurité dans un véhicule d’épargne comme le CELI. Le même principe s’applique en assurance de dommages alors que le montant de la prime fluctue inversement à la franchise choisie. Cette stratégie requiert cependant une certaine discipline et, avant de l’appliquer, il faut déterminer si elle correspond à votre profil et vos capacités d’épargne.

Demandez à votre conseiller de vous expliquer comment cette méthode pourrait vous aider à épargner pour votre retraite ou un autre projet!

Mylène Henripin mars 6, 2017 Aucun commentaire

Une assurance vie sans questionnaire de santé : faut-il avoir peur ?

Une assurance vie sans questionnaire de santé : faut-il avoir peur ?

En vous faisant répondre à un questionnaire médical, l’assureur s’informe sur votre état de santé. Il peut, selon ses critères d’admissibilité, refuser de vous offrir une police d’assurance vie pour une raison qu’il considère comme importante. Si une compagnie vous propose une protection sans avoir à répondre à un questionnaire de santé, assurez-vous que son produit est sérieux.

Pourquoi répondre à un questionnaire médical?
En acceptant de vous assurer, la compagnie prend un risque et elle doit l’évaluer. Si vous décédez prématurément, l’assureur devra couvrir le montant de votre assurance. C’est pourquoi il demande, généralement, à connaître votre état de santé avant d’accepter de vous assurer, et pour déterminer quelle sera votre prime.

Plus vous êtes jeunes, plus vos primes sont abordables et plus vous attendez avant d’investir dans un contrat d’assurance et plus vos primes seront élevées. De la même façon, un fumeur payera plus cher qu’un non-fumeur et il en va de même pour une personne qui a déjà souffert de problèmes de santé importants.

La vérité sur les assurances vie sans questionnaire médical
Pourquoi se tourner vers une compagnie d’assurance qui offre une police sans avoir à répondre à un questionnaire médical? C’est souvent un produit qui sert de dépannage et qui est conçu à l’intention d’une clientèle qui n’a jamais eu de police d’assurance, qui est vieillissante ou dont les soumissions sont systématiquement refusées.

Chacune des compagnies d’assurance fonctionne selon des critères différents. Si l’une d’entre elles prend le risque de vous assurer sans connaître votre état de santé, l’indemnité sera conséquente aux risques encourus. C’est-à-dire des primes plus élevées et des prestations possiblement moins intéressantes.

Pas d’examen ne veut pas dire aucun questionnaire
La plupart des compagnies d’assurance vous feront répondre à une série de questions relatives à votre statut social et à votre santé – avec ou sans examen médical. C’est un procédé qui sert à établir votre prime et les conditions qui s’appliquent à votre police d’assurance.

Si l’on vous propose un produit sans aucune question sur votre santé, informez-vous auprès d’un conseiller en sécurité financière, sans quoi vos bénéficiaires risquent de ne jamais voir la couleur de vos prestations.

Pour de l’information supplémentaire sur l’assurance vie, communiquez avec votre conseiller en sécurité financière!

Mylène Henripin janvier 7, 2017 Aucun commentaire

Décéder sans testament : un cauchemar pour vos héritiers

Décéder sans testament : un cauchemar pour vos héritiers

Votre succession représente l’ensemble de vos biens lors de votre décès : votre maison, vos résidences secondaires, mais aussi vos polices d’assurance, vos placements et vos régimes de retraite. Lorsque vous rédigez votre testament, vous déterminez à qui ces biens seront distribués, en partie ou en totalité. Sans testament, c’est la loi qui aura le dernier mot!

On se souvient de l’histoire médiatisée de l’écrivain suédois Stieg Larsson, décédé subitement quelques mois avant la publication de Millenium. Non seulement il n’a jamais profité de l’immense succès de sa trilogie, mais sa conjointe qui partageait sa vie depuis 30 ans – ils n’étaient pas mariés et n’avaient pas d’enfants – s’est retrouvée totalement exclue de la succession. Le chanteur américain Prince, mort en avril 2016, n’avait pas de testament et sa fortune s’élevait à plusieurs dizaines de millions de dollars, sans compter les revenus liés à la commercialisation future de sa musique. La transmission de ses biens est un véritable casse-tête pour ses successeurs, car Prince n’était pas marié et n’avait pas d’enfants!

La répartition de vos biens, selon votre situation conjugale

Vous êtes mariés ou unis civilement, mais vous n’avez pas de testament
Dans l’éventualité où votre conjoint décède, vous devrez, entre autres, procéder au partage du patrimoine familial. Ainsi, l’ensemble de vos biens communs depuis votre mariage sera partagé selon la liste, établie par la loi, de biens inclus dans votre patrimoine familial.

Si vous avez des enfants, vos biens seront répartis entre vous et vos enfants : 1/3 pour vous, 2/3 pour vos enfants. Si vous n’en avez pas, ils seront répartis entre vous et les parents de votre conjoint, et s’ils sont décédés, avec ses frères et sœurs.

Si vous avez des enfants, répartissez vos avoirs de façon équitable : ça évitera de générer des chicanes de famille. Pour prévenir tout conflit, mandatez un professionnel (un avocat, un notaire ou un comptable) pour s’en occuper ou faites affaire avec une compagnie de fiducie.

Vous n’êtes pas mariés et vous n’avez pas de testament
Sachez que devant la loi, sans testament, vous n’aurez aucun droit sur les biens de votre conjoint. Que vous soyez ensemble depuis deux ans, trois ans ou vingt ans! Si vous avez des enfants, ils hériteront en totalité des biens de votre conjoint, et la somme héritée sera répartie en parts égales. Sans enfants, c’est la famille de votre conjoint qui héritera.

Dans le cas d’une famille reconstituée, le parent a tout intérêt à être vigilant. Certains ont déjà involontairement déshérité leurs propres enfants au profit de ceux du conjoint, à cause d’une clause mal définie. En réalisant votre testament avec l’aide d’un professionnel (un notaire ou un avocat) chaque détail sera scrupuleusement validé.

Vous êtes célibataire et sans enfant
Vos biens seront répartis entre vos parents et vos frères et sœurs. Pour plus de détails sur la répartition d’une succession, vous pouvez consulter l’organigramme suivant.

Assurez-vous d’avoir un testament valide
Au Québec, trois types de testaments sont reconnus : le testament notarié, le testament olographe et le testament devant témoins. Toutefois, assurez-vous de sa validité en respectant les formalités requises par la loi. Si le testament n’est pas réalisé par un notaire ou un avocat, avisez vos proches de son existence afin qu’ils le trouvent facilement, le cas échéant.

Rédiger son testament n’est pas une activité des plus réjouissantes, car elle nous oblige à réfléchir sur notre décès. C’est probablement pour cette raison que plusieurs personnes remettent cette tâche à plus tard. Selon un sondage réalisé par CROP-L’actualité en octobre 2016, 48% des adultes québécois ont un testament, alors que la proportion est de 75% chez les 55 ans et plus. N’attendez plus, planifiez votre succession dès maintenant!

Besoin de conseils pour rédiger votre testament? Communiquez avec votre conseiller!

 

Nouveau produit d’assurance sans examen médical

Vous ou un de vos proches faites partie de ceux qui craignez d’être refusés pour une assurance vie, uneassurance maladies graves ou une assurance invalidité en raison de troubles de santé passés, ou en raison de vos habitudes de consommation ou encore à cause de l’exigence de passer un examen médical? Vous pouvez maintenant être rassurés! En effet, Humania Assurance a récemment lancé un tout nouveau produit sans examen médical s’adressant particulièrement à vous.

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Pour être admissible,il suffit notamment que vous n’ayez pas été absent du travail pendant plus de 15 jours consécutifs pour cause de blessure, de troubles de santé, d’habitudes de consommation ou autre. Même si vous avez été atteint d’un cancer ou d’une autre maladie grave, vous pourriez être éligible.

Avec ce nouveau produit, Humania Assurance donne une deuxième chance à plusieurs personnes d’obtenir une assurance avant qu’il ne soit trop tard . Si vous êtes en pleine santé et que vous n’avez pas de problèmes de consommation, vous pourriez avoir le choix parmi une grande variété de produits, mais si vous ne souhaitez pas passer de tests médicaux ou encore ne désirez pas répondre à un vaste questionnaire médical, alors le produit sans examen médical de Humania Assurance peut s’avérer une option intéressante pour vous. Votre conseiller financier pourra vous éclairer quant aux meilleurs produits s’adressant à vous en fonction de votre situation personnelle.

Vérifiez votre admissibilité directement en ligne et obtenez une soumission en seulement 2 minutes à l’adresse: https://assem.humania.ca/soumission-en-ligne. Vous obtiendrez les couvertures auxquelles vous êtes admissibles et le montant de vos primes mensuelles.

Pour plus de renseignements ou pour souscrire à l’assurance, communiquez avec Groupe Finaction au 1-877-575-7007 ou par courriel à info@groupefinaction.com.

Procurez-vous une assurance vie avant l’augmentation des taux!

Pour ceux qui envisagaient de se doter d’une assurance vie entière ou assurance vie universelle à court terme, le moment pourrait être bien choisi de passer à l’action afin d’éviter certaines hausses de taux.

Pourquoi certains assureurs augmentent-ils le coût de certains produits d’assurance vie ?small_iStock_000012335250Large
C’est simple ! Les assureurs investissent de façon sécuritaire les sommes payées par les assurés afin de générer des intérêts et ainsi pouvoir payer les réclamations. Puisque les taux d’intérêts sont relativement timides depuis quelques années et que les analystes prévoient qu’ils demeureront faibles à modérés pour un certain temps encore, plusieurs assureurs ont jugé opportun d’augmenter le coût de certains produits d’assurance vie afin de maintenir leurs réserves à un niveau adéquat afin de pouvoir payer les réclamations.

Quels produits sont ciblés par ces augmentations de coûts ?
Les produits ciblés sont principalement les produits d’assurance vie entière et d’assurance vie universelle. La plupart des produits d’assurance vie de type temporaire ont pour leur part été exclus de ces hausses pour le moment.

Ce ne sont toutefois pas pas tous les assureurs qui ont augmenté leurs taux à ce jour
Certains assureurs n’ont pas encore emboité le pas, alors si vous envisagiez de vous doter d’une assurance vie n’hésitez pas à nous joindre au 1-877-575-7007 afin de profiter des taux des assureurs qui n’ont pas encore augmenté leurs coûts !